Vu de loin, le Mind Mapping (et Cie) est une nouvelle pratique méritant d’être considérée comme une innovation. Vu de près, c’est une dynamique et des atouts permettant à une personne ou à un collectif d’innover.
A plus d’un titre !
Fiches, notes, carnets et boîtes à idées ou à problèmes, bases de connaissances, … la carte est une alternative structurée à tous ces supports. Elle facilite la transcription, l’organisation et le développement des idées et des connaissances.
C’est déjà un bon début mais ce n’est pas tout.
En compilant différentes sources ou, plus simplement, en questionnant votre entourage, vous arriverez à la conclusion qu’au moins 50% de la population – et donc des travailleurs – est à tendance visuelle. C’est-à-dire plus à l’aise avec des informations visuelles que verbales. La carte mentale privilégiant les unes sans pour autant négliger les autres, nous tenons là un élément qui explique pourquoi la communication et la collaboration y trouvent leur compte. De quoi encourager l’innovation collective.
Exception faite pour les techniques requérant l’emploi d’une matrice, la carte mentale permet de déployer – visuellement – toutes les techniques de créativité. La créativité étant le préalable nécessaire à l’innovation, CQFD.
Innover c’est passer de l’idée au projet et, dans la mesure du possible, gérer un projet c’est organiser et animer une dynamique à 360 degrés. Missions que d’aucuns trouvent plus faciles à accomplir en associant technologie de l’information et Mind Mapping.
Selon l’étude « Innobarometer » commanditée par l’Union Européenne, pour 76% des entreprises interrogées, les managers sont considérés comme le premier potentiel d’innovations. Bien mais pour passer de l’intention à l’action, il faut du temps, des idées, des échanges plus efficaces. Sans être la panacée universelle, le Mind Mapping apporte des remèdes là où ça fait vraiment mal : overdose d’informations, « vision en tunnel », prises de décisions sommaires, réunions trop longues, etc.
Pensées multiples
- Pensée créative (résolution de problèmes, détection d’opportunités, production et développement d’idées) ;
- Pensée stratégique (faire des choix plus ou moins importants et mobilisateurs) ;
- Pensée heuristique ou expérimentale (essais – erreurs) ;
- Pensée holistique (pour com-prendre le tout et les interactions entre les parties) ;
- Pensée détaillante (ou pensée « papillon » en référence à l’effet du même nom et soulignant l’importance de ne pas négliger certains détails) ;
- Pensée défectuologue (ou pensée Kaizen si vous préférez) ;
- Pensée apprenante (acquisition, développement, partage… de connaissances) ;
- Pensée entreprenante (car, à un moment ou à un autre, il faut passer à l’action).
Si vous pratiquez le Mind Mapping régulièrement, vous savez qu’il instrumente de facto ces différentes approches. Si vous n’avez pas encore mis sérieusement la main à la carte, c’est peut-être le moment de vous faire une idée par vous-même par exemple en passant par une application logicielle gratuite (ex : Mindomo).