Le terme « Défectuologie » est à mettre à l’actif de Michel Fustier (France) et désigne la volonté d’amélioration continue. C’est, grosso modo, l’équivalent du Kaizen des japonais.
Il s’agit moins d’une technique de créativité que d’une attitude créative. Le défectuologue est constamment en état d’alerte, d’insatisfaction et de questionnement :
- Comment améliorer cette fonction ?
- En quoi faciliter l’utilisation de ce produit ?
- Comment ou sur quoi passer le « rasoir d’Ockham » (chapitre 7) ?
- Quel est le petit plus – ou le petit moins – qui va accroître l’efficacité, réduire le gaspillage… ?
Il est en permanence à l’écoute du feedback des clients, des utilisateurs, des salariés, etc.
Le premier outil du défectuologue ? Le carnet ou la carte à idées et la carte à problèmes (chapitre 10).
D’autres outils seront utiles :
- la polysubjectivité (chapitre 12)
- l’analyse comparative et le benchmarking,
- le concassage, etc.
En fait, tout ce qui concourt à élargir la vision est utile pour pratiquer la défectuologie.
« Perfectionnisme » et « Défectuologie » sont-ils synonymes ? Sans doute mais je préfère associer « Chance » et « Défectuologie » en partageant l’avis de W. Churchill :
La chance, c’est l’attention que l’on accorde aux détails.