Dans “PAYBACK – Reaping the Rewards of Innovation”, les auteurs (J. Andrew et H. Sirkin) exposent de multiples aspects, quelques modèles et différents indicateurs pour organiser, optimiser et mesurer le retour sur innovation(s). Un chapitre est notamment consacré aux bénéfices indirects – essentiellement immatériels – d’une démarche d’innovation bien orchestrée. Passons-les en revue et en carte.
Quatre groupes d’avantages indirects
A. Acquisition de connaissances, connaissances qui relèveront de l’une de ces catégories :
- Spécifiques au produit (ou service) concerné ;
- Générales, relatvies à un assortiment ou à une catégorie de produits ;
- Dérivées ou latentes càd applicables, le cas échéant, au développement d’un nouveau business ;
- Transférables à des tiers via, par exemple, un contrat de licence.
B. Amélioration de l’image et/ou de la marque offrant d’autres avantages :
- Plus de liberté pour la fixation des prix (en supposant que les clients sont prêts à payer plus pour une marque qui prend les devants) ;
- Plus de volumes (en supposant ici qu’il y a bien une demande pour des produits d’avant-garde) ;
- Accroissement du pouvoir de persuasion et dès lors moins de coûts de marketing (en supposant que les clients sont prédisposés à suivre une marque qui innove).
C. Renforcement de l’écosystème – les (possibilités de) partenariats de l’entreprise. A ce niveau, l’innovation peut être un gage permettant de
- Etablir des collaborations avec des partenaires de premier ordre ;
- Conclure des alliances uniques voire exclusives ;
- Devenir la référence fixant les standards voire les normes.
D. Développement de la vitalité organisationnelle qui se traduira notamment par plus de
- Volonté, confiance, ténacité… augmentant la dynamique, la capacité à prendre des risques, l’envie de rebondir (en cas d’échec), etc ;
- Magnétisme pour les salariés en place et les nouvelles recrues (on préfère généralement travailler dans une entreprise qui bouge plutôt que dans une qui s’encroûte).