Les deux premières règles à privilégier au cours d’un Brainstorming sont incontestablement
- Mettre la critique en veilleuse ;
- Le mitraillage d’idées (produire une grande quantité d’idées sans se préoccuper – a priori – de la valeur intrinsèque de chacune).
Arrêtons-nous le temps de quelques lignes sur la 3° règle : « farfelu bienvenu ».
Quel est son fondement ? Pour Alex Osborn : il est plus facile d’extrapoler une idée du haut vers le bas que du bas vers le haut. Pour ma part, il est très rare qu’une idée quelconque ou saugrenue ne cache pas un filon à exploiter. Mais problème ! Il n’est pas donné à tout un chacun de s’extraire de son cadre de référence. Sans l’emploi de contraintes positives, les résultats d’un brainstorming gravite généralement autour de considérations, d’idées trop orthodoxes. Solution : l’usage de stimuli pour placer l’imagination sur des terrains peu ou pas fréquentés.
Une manière (parmi d’autres) de procéder : passer du Classic- au Crazy-Storming en faisant appel à des questions décalées, insensées voire inconvenantes.
Ceci, sans perdre de vue qu’imaginer l’inimaginable n’est que la moitié du parcours. L’autre moitié consistera à faire le chemin inverse en transformant et en exploitant les fruits de l’imagination … très certainement le volet le plus ardu.
ATTENTION : le Brainstorming n’est pas la technique de créativité la plus efficace, loin s’en faut, elle s’en remet trop à l’imagination brute (non structurée) ou au hasard. Il y a heureusement des procédés plus systématiques.