Jusqu’à présent, le principe MECE et son assistant visuel, l’Arbre Logique, ont été abordés sous des angles conceptuels. Il est temps d’en faire une (première) démonstration avec un cas réel.
Avant de lever le rideau, un condensé des ingrédients et de la recette !
Le principe MECE va soutenir un questionnement (itératif) en veillant à être complet tout en évitant les redondances. La réflexion va être appuyée par le langage visuel et extériorisée par une carte mentale appelée dans le cas présent Arbre Logique (Logic Tree ou encore parfois Issue Tree en anglais).
Avec une conduite assez simple :
- Le problème est formulé au travers d’une question ouverte. Dans l’exemple qui suit : Quelles sont (presque) toutes les options envisageables pour remédier au manque de place (stockage) ?
- Il faut ensuite choisir un bon angle d’attaque c’est-à-dire les axes à partir desquels on va dérouler, en ensembles MECE, les propositions. Dans l’exemple à venir, on déploie la réflexion en ouvrant deux segments : Pistes Externes et Pistes Internes.
- L’arborescence se construit Top-Down, du haut vers les bas de l’échelle d’abstraction : le processus démarre avec la question centrale suivie de quelques ramifications relativement abstraites pour tendre progressivement vers des idées de plus en plus précises et variées. Avec, comme garde-fou, le principe MECE. Toutefois, pratiquement et raisonnablement, il ne faut pas viser la perfection. Il faut veiller à être MECE sur les trois ou quatre premiers embranchements pour ensuite privilégier le foisonnement quitte à ce qu’il soit imparfait (pas ME et/ou pas CE). MECE est un outil d’idéation, pour un instrument de torture !
- Quand l’inspiration semble être tarie, il faut avoir encore un peu de courage pour opérer une ou plusieurs repasses pour réviser, reformuler, réorganiser, affiner … l’arbre logique.
Ce genre d’exercice est assurément plus facile et plus riche quand il est pratiqué en groupe.
A vous de jouer ou plutôt à vous d’égrener pour découvrir que le tandem MeCe – Arbre Logique performe souvent mieux qu’un brainstorming quand il s’agit de réveiller des idées dormantes ou de redécouvrir celles jouant à cache-cache.
