A la lecture des conclusions de l’étude Price Waterhouse et à bien y regarder, les prétendues « petites » idées sont séduisantes puisqu’elles sont :
- économiques à obtenir et à concrétiser,
- plus simples,
- plurivalentes (elles ne se concentrent pas uniquement sur les produits),
- souvent « recyclables » (transposables à d’autres points de l’organisation),
- sobres ou moins risquées de par l’ampleur des ressources qu’elles mobilisent,
- démocratiques car elles peuvent être initiées ou prises en main à n’importe quel échelon de l’organisation.
Ce qui leur permet de rivaliser avec une grande ? Leur « sociabilité » : les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, plusieurs petites idées mises bout à bout finissent par constituer une grande.
Chaque médaille ayant son revers, quelques inconvénients des petites idées :
- pas de protection formelle (ex: brevet),
- imprévisibles (susceptibles d’éclore à tout moment),
- et souvent discrètes (le Knowledge Management a notamment comme objectif de les rendre visibles).
Il y a plusieurs pistes pour favoriser l’innovation incrémentale: éveil et formation des collaborateurs à la créativité – innovation, système de collecte d’idées, cercles de créativité, … en ne perdant jamais de vue que l’élément-clé est l’attitude du management (tolérance à l’erreur-expérience, valeur d’exemple, écoute…).