Au cours de cette série de billets, je vais me permettre de pointer certains chausse-trapes ou travers du Mind Mapping (assisté) par ordinateur en tentant de formuler des conseils ou des encouragements pour les éviter.
Attention ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. C’est indiscutable, le tandem cartographie mentale – informatique confère un tas d’avantages et permet une foule d’applications. Mais c’est tellement facile que… qui peut le plus, peut également (faire) n’importe quoi.
Commençons par le chausse-trape médaille d’or.
Cachez ces phrases que je ne saurais voir !
Ceci n’est pas de la cartographie mentale :
Pour réaliser ce genre de « performance » – qui est malheureusement de moins en moins l’exception à la règle – un traitement de texte est bien plus approprié.
Dans une carte mentale, conceptuelle ou heuristique, on utilise des mots- ou des expressions-clés !
Lorsqu’il est souhaité ou nécessaire de formuler des phrases, celles-ci sont placées soit dans la zone notes des branches (logiciel), soit en marge de la structure (manuscrit).
« D’accord mais ce n’est pas facile ! » … disons plutôt que nous n’avons pas été entraînés à cela. Pour compenser, il faut un peu de volonté et un peu de pratique. Il y a également des techniques ou des astuces, plusieurs étant présentées au cours de la seconde partie du livre.
En-dehors de toute orthodoxie, les mots-clés vous obligent à simplifier vos données et à condenser vos idées. Grâce à ce traitement, vous obtenez des cartes plus structurées et/ou plus compactes. En ces temps d’overdose informationnelle, je pense que c’est (de plus en plus) utile.