Pour ne pas décevoir Boileau – « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » – et quitte à risquer l’overdose, on reprend les mêmes. Mais cette fois, c’est une matrice qui les met en scène et en forme.
De quoi obtenir une vue synthétique en croisant :
- D’une part, différents niveaux ou degrés d’innovation (pour dépasser la dichotomie incrémentale / rupture),
- D’autre part, une seconde dimension à choisir parmi les suivantes (liste non-exhaustive) :
- Divisions, départements, services…
- Personnes, contributeurs…
- Échéances, jalons…
- Idées à concrétiser ou projets à réaliser regroupés, le cas échéant, selon une nomenclature ou typologie des innovations (cf. visuel).
Aux intersections ? Tout dépend du choix qui aura été fait pour l’axe vertical. Il pourra s’agir, par exemple, de
- Simples balises (signes) pour connecter abscisses et ordonnées ;
- Pictogrammes pour indiquer le niveau de risque ou la qualification stratégique / tactique ;
- Durées ou dates (échéances) ;
- Noms de personnes (pilotes, chefs de projets…) ;
- Mots-clés résumant les projets visés ;
- Etc (à nouveau, liste non-exhaustive).
NB : les intersections vides mériteront probablement quelque attention (case vierge = opportunité d’innovation ?).
C’est une proposition brute, à affiner selon les situations particulières, qui pourra faire office de feuille de route (« roadmap » en anglais) ou de portfolio de l’innovation.