Les techniques pour évaluer et finalement sélectionner la ou les « meilleures » idées ne sont pas légion.
Maintenant, si elles l’étaient, cela ne changerait peut-être pas grand-chose car la demande réelle est faible. Quand il est question de faire des choix nous sommes généralement et « naturellement » enclins à laisser l’intuition, les sentiments, les préférences personnelles, officielles ou officieuses, … (re)prendre les commandes. Ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose ; au contraire : il a été démontré que l’intuition et les sentiments participent positivement aux bonnes décisions (voir notamment Antonio DAMASIO).
S’il est difficile d’objectiver la décision, on peut quand même l’accompagner en préparant ou en déblayant le terrain. A l’aide par exemple d’un « agrégateur visuel », une matrice 2 x 2 croisant deux paramètres génériques : les efforts et les impacts.
Cette synthèse visuelle et ses 2 dimensions – impacts (≈ outputs) versus efforts (≈ inputs) – s’apparentent fortement à la notion d’IDÉALITÉ promue par TRIZ. De là à dire que cette abstraction visuelle est « idéale » … elle est en tout cas plus rapide, plus simple à produire.
Autrement, si on souhaite une méthode alternative ou complémentaire, il y a la méthode des 6 Chapeaux de la Réflexion à rebaptiser les 6 Chapeaux de la Décision.