Dire « J’innove pour faire comme tout le monde » est un peu simpliste. En fait, les organisations et les individus (f)ont le choix d’innover pour de multiples raisons.
Inventaire (non exhaustif)
Par choix stratégique :
- pour créer et occuper un nouveau marché,
- pour jouer la carte de la différenciation sur un marché existant,
- pour se déplacer d’un marché vers un autre,
- pour prendre de l’avance ou refaire son retard,
- par prévention (se préparer par exemple à la fin d’une situation monopolistique), etc.
Par souci d’efficacité ou d’efficience :
- pour augmenter la qualité de produits ou de services,
- pour optimaliser des ressources, simplifier des processus,
- pour résoudre des problèmes ou relever des défis,
- pour combattre le vieillissement, etc.
Pour provoquer le changement :
- parce qu’innover apporte une raison d’être (supplémentaire) à l’organisation,
- parce qu’une volonté d’innovation partagée est mobilisatrice et déclenche le changement par ricochets, etc.
Par principe ou conviction :
- pour adopter des attitudes proactives et refuser la passivité,
- pour être acteur de sa vie et refuser d’être un suiveur,
- pour le plaisir de créer et refuser le « copier-coller », etc.
L’innovation ne devrait-elle pas être à l’image d’un iceberg ?
- Une partie submergée, visible de l’extérieur : des produits et des services innovants ;
- Une partie immergée : une organisation caractérisée par une propension à faire mieux, à tout moment et en tout lieu.
Maintenant, que faire avec tous ces éléments ?
- Commencez peut-être par faire le tri et par faire des choix.
- Structurez (en carte ?) et développez ensuite votre politique (vos choix) en matière d’innovation.
- Présentez, partagez, communiquez… votre « feuille de route » à vos collaborateurs car il est beaucoup plus facile d’innover lorsque tout le monde regarde dans la même direction.
Une structure qui pourrait se montrer utile à certains moments :