D’un côté, la pression du temps est utile pour stimuler l’émergence de nouvelles idées. D’un autre, la prise de recul, le sommeil, le lâcher-prise… permettent à l’esprit de travailler en tâche de fond.
Le fait de ne plus penser à un problème durant un laps de temps se conclut parfois par un « eurêka ». Ne vous est-il jamais arrivé de trouver une idée solutionnante après une (bonne) nuit de sommeil ou en vacant à des travaux domestiques ? Certainement.
Le principal avantage de cette « technique » : aucun mode d’emploi particulier, aucune procédure formelle à appliquer. Après s’être imprégné du problème, après l’avoir analysé, reformulé, malaxé… on prend la décision et le temps de ne plus y penser.
Le temps a également une autre utilité, déplorable cette fois. Le temps est une excellente excuse ou parade pour ne pas innover. Vous avez déjà entendu ceci : « Merci pour votre suggestion, elle est vraiment intéressante … mais laissez-moi un peu de temps que je dorme dessus » où le « que je dorme dessus » est à prendre au sens « que je l’oublie définitivement ».